L’objectif de développement de la Côte d’Ivoire est de se transformer en «un pays émergent d’ici 2020». Pour y parvenir, le pays s’appuie sur une vision du capitalisme à visage humain et sur une stratégie cohérente de planification du développement. À cette fin, la Côte d’Ivoire met en œuvre des réformes structurelles et sectorielles qui ont abouti à une croissance économique annuelle moyenne de plus de 9% au cours des quatre dernières années. Il est donc a juste titre la sixième économie la plus dynamique mondialement et la première en Afrique Subsaharienne et vise à consolider ses acquis, selon le rapport de la Banque Mondiale 2015 (en anglais). La transformation des produits agricoles comme le coton, le cacao et l’anacarde (noix de cajou) sera stimulée par la production industrielle. L’industrialisation du pays est soutenue par des investissements privés, dont la part dans l’investissement global est en augmentation et devrait passer de 65% à 70% entre 2015 et 2020.
La Côte d’Ivoire traditionnellement encourage et favorise l’investissement privé; l’adoption récente d’un code des investissements offrant davantage d’incitations entraîne une croissance plus rapide de l’investissement privé dans l’ensemble de l’économie, en particulier dans l’agriculture. L’économie repose largement sur l’agriculture. La production de cultures commerciales à petite échelle étant dominante, il s’appuie sur 3 grands produits: le cacao, l’anacarde et le café, dont le pays a été respectivement le premier, le premier et le cinquième exportateur mondial. Les cultures commerciales (y compris le bois et l’huile de palme) ont constitué le noyau d’une stratégie de développement qui a été renforcée par les cultures secondaires d’exportation agricole comme la banane, l’ananas et l’hévéa par exemple.